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Critiques et autres broutilles
24 mars 2008

Sunshine de Danny Boyle

Le paradoxe de la boîte de conserve dans l'infiniment grand

Sunshine est à la mesure de son sujet : grand et vide. Parti en mission rallumer le soleil, l’équipage d’Icarus semble subir la même malédiction que celui de Nostromo dans Alien. Un à un le vaisseau va perdre ses passagers, resserrant le huis clos étouffant d’une capsule en plein néant et accentuant la psychose qui sommeille en chacun. Point de monstre chez Danny Boyle, si ce n’est l’homme lui-même et son vieux rêve d’aller se brûler les ailes. Point de griffes ni mâchoires, point de faim gloutonne, si ce n’est cette folie qui gagne un à un les cerveaux les plus experts et les personnalités les plus solides. De Alien à Sunshine, en passant par Abyss et Cube, les huis clos se font plus angoissants, révélant souvent un espace plus mental que physique.

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